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[Portrait de collaboratrice] Vous avez la curiosité de connaitre nos équipes ? Nous avons posé quelques questions à Adeline TUAL, responsable de l’agence de Saint-Nazaire. Dans cette interview, elle nous parle de son parcours, son métier et son évolution chez ONELA.

Bonjour Adeline, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle Adeline, j’ai 35 ans. Je suis responsable de l’agence de Saint-Nazaire. J’ai intégré l’entreprise ONELA en octobre 2019, dans un premier temps sur un poste de responsable de secteur, puis j’ai évolué sur un poste de responsable d’agence en février 2022.

Auparavant, avant d’intégrer ONELA, j’ai exercé pendant dix ans dans le médico-social en tant qu’aide médico-psychologique où j’ai travaillé dans les foyers de vie, les foyers d’accueil médicalisés auprès de personnes en situation de handicap psychique.

Pendant dix ans, j’ai vivoté d’établissement en établissement. Puis, à un moment donné, je me suis sentie un petit peu oppressée dans ce cadre de l’établissement. J’ai souhaité voir autre chose et j’ai souhaité aussi évoluer professionnellement.

J’avais envie de transmettre la passion de mon métier à d’autres personnes. C’est pour ça que j’ai intégré une formation de responsable de secteur de service à la personne. Et à la suite de cette certification, j’ai pu intégrer l’entreprise ONELA, pour ce premier poste en tant que responsable de secteur.

 

Qu’aimais-tu dans ce poste, en tant que responsable de secteur ?

En tant que responsable de secteur, déjà, ça a été une découverte pour moi du secteur du domicile. C’était chouette de pouvoir aussi découvrir tout type de pathologie, tout type d’expérience de vie, tout type d’environnement. C’était une grande, grande richesse de pouvoir aussi partager, en tant que responsable de secteur, à des auxiliaires de vie, à des aides ménagères, la passion qui était pour moi ce métier de l’accompagnement. De pouvoir en tout cas montrer l’engagement qu’on pouvait avoir dans ce service d’aide et d’aider les personnes à favoriser leur maintien à domicile, à favoriser aussi leur autonomie. Ça, ça a été une très grande richesse pour moi, ce côté un petit peu pédagogue. Ce qui a plus d’importance, ça a été aussi de pouvoir parfois transmettre cette passion. Je me répète, mais parfois, amener des personnes à avoir cette vocation, des gens qui n’étaient pas du tout du métier et qui finalement se sont découverts des vocations, ça, ça a été d’une très grande richesse durant ces quelques années.

 

Pourquoi avoir changé de métier et être passée de responsable de secteur à responsable d’agence ?

Alors, il faut savoir qu’au début, le poste de responsable d’agence, quand on me l’a proposé, j’ai dit non. J’avais peur de ce poids des responsabilités, alors que j’avais déjà un poids des responsabilités en tant que responsable de secteur, mais j’avais peur de l’avoir encore davantage sur le poste de responsable d’agence.

Et puis, à force d’échanger, on m’a convaincue. On m’a convaincue et puis j’ai évolué, finalement, sur ce poste, où j’ai pu aussi apporter toute la connaissance que j’avais de l’agence, du secteur et de l’équipe d’intervenants.

 

Comment ONELA t’a accompagnée dans cette évolution ?

J’ai eu un réel accompagnement au fil des mois et surtout, il y a eu beaucoup de confiance et beaucoup de communication.

On m’a vraiment fait confiance et on m’a dit : « fais-toi confiance en tant que personne, et non plus en tant que professionnelle », mais en tant que personne, sur la connaissance du métier, de la vie d’agence et sur ce que moi, je voulais transmettre en tant que personne.

 

Peux-tu nous raconter ton quotidien en tant que responsable d’agence et ce qui t’anime dans ce nouveau poste ?

Alors le poste de responsable d’agence, c’est un poste comme le poste de responsable de secteur, c’est un poste à mille à l’heure, on est multitâche. C’est aussi ce qui fait la richesse de ce métier.

Sur le poste de responsable d’agence, plus particulièrement, c’est vraiment la gestion globale de l’agence, c’est l’accompagnement de l’équipe administrative sur tous les indicateurs du quotidien. C’est de pouvoir faire évoluer cette agence. Donc on a une partie développement commercial, une partie gestion budgétaire, on a aussi toute la partie ressources humaines. On a aussi une partie partenariale, échange, c’est ce qui fait toute cette richesse. Bien évidemment, de bien connaître son secteur, ses partenaires, et de pouvoir s’entourer et pas de travailler tout seul, finalement.

 

Le fait d’avoir été responsable de secteur avant t’aide-t-il aujourd’hui dans ta nouvelle mission ?

Oui bien sûr, je pense que c’est important. Déjà, dans un premier temps, hormis le poste de responsable de secteur que j’ai eu l’opportunité d’avoir auparavant chez ONELA, mon ancien poste d’aide médico-psychologique m’aide beaucoup à mieux comprendre le travail des intervenantes au quotidien et à pouvoir échanger de façon beaucoup plus fluide avec elles et les aider au quotidien même si je n’ai pas la science infuse. Parfois, je n’ai pas les réponses, et c’est aussi ça la réalité du travail d’équipe. Mais en tout cas, oui, d’avoir débuté sur un poste de responsable de secteur chez ONELA m’a permis d’avoir une meilleure connaissance de l’agence, une meilleure connaissance de l’équipe d’intervenantes, et donc c’est ça qui m’a aidé à prendre toutes mes fonctions sur le poste de responsable d’agence de façon beaucoup plus fluide.

 

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaiterait se lancer dans ce métier ?

Il faut se faire confiance, il faut arriver à être multitâche. Ce n’est pas toujours évident parce qu’en effet, on va passer d’une problématique avec un bénéficiaire, à un recrutement, à un rendez-vous partenaire… Les journées sont très riches et variées, c’est ce qui fait en effet le plus du métier, mais c’est ce peut être aussi très compliqué. C’est une bonne organisation, ce n’est pas toujours mon cas, mais on apprend petit à petit, on apprend aussi de ses erreurs. En tout cas, si on aime rendre service à l’autre, si on a aussi le souhait de faire évoluer une équipe, de porter une équipe, et de transmettre des valeurs et une passion, alors du coup, je pense que c’est le poste idéal.

 

Te vois-tu encore évoluer chez ONELA ?

Oui, je me vois évoluer bien évidemment, je pense qu’il faut avoir des ambitions. Je ne me vois pas m’arrêter, en tout cas, sur ce type de poste. Après, aujourd’hui, j’ai aussi besoin d’évoluer au sein de ma propre équipe pour le moment, de la porter, de l’accompagner et puis, moi d’évoluer par la suite. Mais j’ai encore, je pense, besoin d’apprendre beaucoup de choses et d’accompagner mon agence pour pouvoir évoluer plus sereinement par la suite. Mais oui, ce serait une belle opportunité.

 

As-tu une petite histoire ou anecdote à nous raconter ?

On en vit beaucoup, et c’est vrai qu’au moment où on nous pose la question, c’est difficile (d’y répondre), on en vit tellement au quotidien. J’ai une anecdote, mais qui finalement ne m’appartient pas, mais qui est tellement belle que j’aime la partager, c’est ce qui montre aussi toute la bienveillance qu’on peut avoir dans ce métier.

C’est une intervenante qui est très engagée auprès des bénéficiaires, qui intervient auprès d’un couple pour qui une certaine émission, Slame, est très importante, au quotidien, et il est vrai qu’elle doit intervenir à partir de 18h, mais avant ce n’est pas possible, parce qu’il y a Slame. Un jour, pour Noël, elle a contacté l’animateur Cyril Féraud, de façon anonyme, en expliquant la situation de ce couple qui avait très peu finalement de lien social et pour qui cette émission était très importante dans leur quotidien. L’animateur a envoyé une petite carte postale à ce petit couple et l’intervenante leur a donné le jour de Noël, le jour de son intervention, et ça a été un moment extrêmement émouvant parce que pour eux, ça avait une signification extrêmement riche.

Et qu’est-ce qui me porte dans cette anecdote ? C’est pour montrer qu’au final, notre accompagnement au quotidien au domicile n’est pas uniquement qu’une mission à un instant t, cela va bien au-delà d’une mission à un instant t et d’une aide à la toilette ou d’une aide au repas. C’est que l’on prend en compte, vraiment, toutes les habitudes de vie d’une personne. En tout cas, on essaye d’y apporter ce petit rayon de soleil quotidien, de la journée, du mois, de l’année. Ce petit plus qui fait qu’on est vraiment dans la relation humaine. Voilà, et donc j’ai trouvé que c’était une très belle anecdote qui n’est pas la mienne, mais en tout cas, je trouve ça extrêmement beau de pouvoir la partager.

 

Quelles sont tes autres passions en dehors de ton travail ?

Je n’ai pas vraiment de passions définies telles qu’une activité créative ou un sport, même si ça me fait du bien de pouvoir faire du sport, un petit peu ; ça me permet d’évacuer parfois notre charge mentale, qui peut être importante au quotidien.

Après, je dirais que ce qui fait ma richesse au quotidien, ce sont vraiment les relations humaines. J’ai besoin d’être entourée, d’échanger, de communiquer. Je ne me sens, en effet, pas très bien quand je suis isolée.

 

ONELA en 3 mots ?

ONELA en 3 mots, je dirais l’autonomie. L’autonomie parce qu’on favorise en tout cas l’autonomie en agence. Bien évidemment qu’on nous accompagne. Le siège est là pour nous accompagner au quotidien et pour nous donner les ressources, en tout cas, nous donner les ressources nécessaires pour y arriver.

Et accompagner dans toute la bienveillance. Bienveillance c’est le deuxième mot que je donnerai à ONELA, c’est vraiment porteur. Je pense que c’est l’image de l’entreprise, la bienveillance au quotidien auprès et des salariés et bien évidemment des bénéficiaires à domicile.

Et puis le troisième mot, la cohésion parce que la cohésion c’est hyper important, en effet tout seul on ne va pas aller bien loin, on y va ensemble. Et en tout cas chez ONELA je pense que l’important c’est de pouvoir être dans cette cohésion malgré la distance entre les agences.

 

RECRUTEMENT

As-tu des besoins en terme de recrutement ?

Sur l’agence de Saint-Nazaire, on recrute des auxiliaires de vie, comme dans toutes les agences ONELA de France. On fera en sorte de vous accompagner dans la bienveillance au quotidien, sur ce bel esprit d’équipe, qu’on tente du coup de maintenir.

On sait aujourd’hui que la vie personnelle, en tout cas cet équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle est très importante pour chaque salarié, c’est ce qui fait aussi qu’un salarié se sente bien au quotidien, avec toutes ces heures passées au travail.

Donc c’est important que chaque salarié, en tout cas, puisse être bien au quotidien. Nous, c’est notre mot d’ordre, parce que c’est ce qu’il va aussi transmettre au bénéficiaire à domicile. Un salarié qui se sent bien dans une entreprise, entouré, entendu, avec une bonne communication, c’est aussi un salarié qui pourra en effet transmettre tous ces mots d’ordre auprès du bénéficiaire au quotidien. Donc on vous attend nombreux, n’hésitez pas, toutes les candidatures en tout cas seront étudiées et on vous recevra avec plaisir !

 

Un mot pour finir ?

Je souhaite un bel avenir au service à domicile, je pense en tout cas qu’il y a un avenir très porteur sur cet accompagnement, au plus proche de l’humain, pour pouvoir s’adapter à chaque besoin. Je pense qu’on en aura tous besoin, un jour ou l’autre, de ce service à domicile, donc je pense que c’est important de pouvoir maintenir toute cette bienveillance au quotidien, et je pense que c’est le maître-mot d’ONELA aujourd’hui.

 

Merci Adeline !

Retrouvez ici un extrait de cette interview en vidéo

 

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